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Stress thermique chez les bovins

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Mieux le comprendre pour mieux le maîtriser

 

 

 

 

 

 

 

L'été dernier a été marqué par des chaleurs exceptionnelles, et la barre des 40°C a été franchie dans plusieurs communes du sud-ouest. Ces épisodes de fortes chaleurs sont de plus en plus fréquents et nécessitent de revoir les bases sur la gestion du stress thermique des bovins.
Une vache laitière est en situation de confort entre +2 et +15°C.

 

Source : CNIEL

 

En dessous de -5°C, la vache va dépenser de l’énergie pour garder sa température corporelle. A plus de 20 °C, elle perd de l’énergie pour se rafraichir. Au-delà de 25°C, la prise de nourriture baisse.

La température est un indicateur essentiel mais n’est pas suffisant, il est à croiser avec l’humidité relative de l’air. Un indice, le THI ( Temperature Humidity Index) prend en compte ces 2 indicateurs.

 

Source : Stress thermique, Ministère de l'Agriculture de l'Ontario


Il existe des applications mobiles qui estiment au jour le jour et prévoient les épisodes de stress thermique. (Thermotool de CCPA ou Heatstress de Phileo)

 

 

Chez la vache laitière, le seuil de stress thermique est estimé à 68 de THI. Une humidité élevée renforce le stress thermique car elle pénalise l’évacuation de la chaleur corporelle. Chaque point de THI supérieur à 68 entraine une chute de 0.2kg de lait.

 

Source : lallemand animal nutrition

 

Une analyse de l’évolution des résultats de l’ensemble des exploitations laitières du réseau Optilait Conseil Elevage (plus de 3500 exploitations laitières) a mis en évidence le fort impact des périodes de canicule sur la qualité et la quantité de lait produit.

Chaque point du graphique reflète la moyenne observée sur 600 fermes :

 

 


Pour juger du bien être des vaches, il faut aussi prendre en compte la vitesse de l’air qui permet de faire diminuer la température ressentie, ainsi que les radiations solaires liées à l’environnement de l’animal, tels que les toitures non isolées ou les parois.

Source : CNIEL

 

 

Concrètement des signes peuvent alerter d’un stress thermique chez les bovins :
•    Augmentation de la fréquence respiratoire : de moins de 60 respirations par minute en situation normale l’halètement peut monter jusqu’à 150 respirations par minute avec langue pendante et hypersalivation en situation de stress thermique sévère
•    Augmentation de la température corporelle. A plus de 39°C de température rectale une vache est considérée en situation de stress thermique.
•    Réduction des déplacements et station debout prolongée. Agroupements et couchage en groupe. Ces changements de comportement auront des répercussions sur les risques de boiteries et de mammites.

 

 

    

 

 

Service Elevage de la Chambre d'Agriculture de Tarn-et-Garonne
Contact Angélique RODRIGUES - 06 17 94 20 31